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Le métier

Découvrez comment l’ostéopathie animale soigne, soulage et améliore la qualité de vie des animaux, grâce aux praticiens expérimentés d’aujourd’hui et aux étudiants que nous formons pour devenir les experts de demain.

Rapha, adorable golden retriever de 13 ans est tendu, allongé. Il a déjà vu le vétérinaire pour son mal de hanche persistant et il a été référé au centre de soins de notre école où il se laisse palper par Gaëlle, étudiante en 4e année, sous la surveillance de Caroline, osthéopathe enseignante à Afoa, qui applique des techniques adaptés au cas de Rapha.

Ces techniques de soins manuels ostéopathiques ont été développées au 19e siècle aux Etats-Unis. D’abord destinées aux humains elles ont ensuite été adaptées au cheval dans les années 1980 pour se généraliser ensuite sur tous types d’animaux. Enfin reconnues en France, elles viennent enrichir les traitements existants, tout comme ceux des dentistes équins ou des maréchaux-ferrants, qui font désormais partie des professionnels reconnus travaillant avec les vétérinaires pour le bien-être animal.

Depuis 50 ans notre école forme des ostéopathes humains, et depuis 20 ans des ostéopathes animaliers, grâce à un savoir-faire unique préparant au métier, autour d’un cursus exclusivement dédié à l’animal.

Introduction au métier d'ostéopathe animal
Empreinte de lapin

Les débouchées

Pourquoi cet engouement pour notre métier ?

Grâce à l’évolution des mentalités, nous nous sentons de plus en plus concernés par la (bonne) santé animale et nombreux sont les étudiants qui choisissent de donner un sens à leur carrière en se tournant vers les métiers du soin.

Près de 2400 élèves suivent actuellement des études d’ostéopathie animale en France.

Un chiffre qui ne cesse d’augmenter de part la nature même du métier : contribuer au bien être animal.

Jusqu’en 2017 seuls les vétérinaires pouvaient exercer légalement l’ostéopathie animale.

Depuis l’ordonnance appliquée en 2020, les praticiens non-vétérinaires ont le droit d’exercer suite au dispositif mis en place par le Ministère de l’Agriculture, ce qui a provoqué un regain d’intérêt pour le métier. Les études sont accessibles hors Parcoursup, sur dossier, après le Baccalauréat, uniquement dans des écoles privées.

Les métiers du soin
Un métier reconnu

Un métier enfin reconnu

Devenir ostéopathe animalier ne s’improvise pas !
Les élèves doivent suivre 5 ans d’études (2 ans en Formation continue). Ils se présentent ensuite à l’examen du Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires (CNOV), et après l’avoir réussi, s’inscrivent au Registre National d’Aptitude (RNA), qui recense tous les professionnels autorisés à exercer.
 
Les nouveaux diplômés peuvent alors se tourner vers les particuliers – chaque année plus nombreux à prendre un animal de compagnie – ou s’associer à des structures existantes comme les centres équestres, les cabinets vétérinaires, les centres sportifs (cani-cross, chevaux de compétition…) toujours en quête de talents pour travailler avec eux.
 
La reconnaissance du métier est récente : elle date du 19 avril 2017, jour de la parution d’un décret encadrant la pratique de l’ostéopathie animale en France. Son but est de s’assurer que l’ostéopathie animale est pratiquée par des professionnels bien formés, pour garantir la sécurité et le bien-être des animaux.

Un métier en pleine évolution

Les ostéopathes animaliers s’adaptent constamment aux nouveaux comportements des particuliers, aux nouvelles législations plus contraignantes pour les professionnels travaillant avec des animaux et aux nouvelles avancées sociales.
La législation évolue, les pratiques aussi : les personnes ayant des animaux de compagnie hésitent moins à aller consulter un ostéopathe, à choisir des animaux autrefois inhabituels (serpents, rongeurs), et à avoir recours à une assurance santé animale qui rembourse les frais vétérinaires ou ostéopathiques.
 
Des avancées sociales bénéfiques à tous

Le changement de statut des animaux en 2014, enfin considérés comme des « êtres vivants doués de sensibilité » grâce à la ténacité de la Fondation 30 millions d’amis, l’adoption de la loi de lutte contre la maltraitance animale en 2021 ainsi que les 4 décrets d’application et 6 arrêtés ministériels publiés ces dernières années contribuent de concert à améliorer leur bien-être.

Logo Fondation 30 millions d'amis

30millionsdamis.fr

Logo Étiquette bien-être animal

etiquettebienetreanimal.fr

Notre société accepte mieux la nécessité de voter des lois en faveur de l’animal, de mener des campagnes de sensibilisation contre l’abandon ou l’importance de la mise en place d’un numéro de téléphone par le Conseil national de la protection animale (CNPA) pour lutter contre la maltraitance animale.
Les praticiens en contact avec les animaux accompagnent ces avancées et y contribuent quotidiennement.

Logo CNPA

cnpa-asso.fr

Animal maltraité ?

Appelez le Conseil National de la Protection Animale (CNPA) au 3677.

Un métier en pleine évolution
Un travail assuré

Après 5 ans d’études, un travail assuré ?

À Afoa nous accompagnons nos anciens élèves en leur proposant lorsqu’ils débutent de pratiquer l’ostéopathie animale dans le centre de soins dédié aux animaux sur nos campus de Nice et de Montpellier.
 
Constituer sa clientèle prend du temps, généralement un ou deux ans : en parallèle de leur pratique à Afoa ils peuvent soit se spécialiser dans un type d’animal (souvent le cheval), ou constituer une clientèle multi-espèces pour ouvrir leur cabinet (ce que nous leur conseillons).
 
Avec le diplôme d’Auxiliaire Spécialisé.e Vétérinaire proposé dans le cadre du double cursus Afoa (les 2 dernières années) vous pourrez travailler dans une clinique vétérinaire en rétrocession d’honoraires (généralement 20%) tout en effectuant des consultations ostéopathiques par ailleurs si vous le souhaitez et si en accord avec le vétérinaire.

Les salaires : vivre de son métier

La rémunération des ostéopathes animaliers varie en fonction de l’expérience, le type d’animal vue en consultation et la région d’exercice.
 
En moyenne, un ostéopathe animalier gagne entre 1200 € et 5000 € net par mois. 

Pour vivre de son métier, il est nécessaire d’avoir 6 consultations par jour, au moins 4 jours par semaine, avec une consultation moyenne de 75 €.

Les praticiens sont libres de pratiquer les tarifs comme ils le souhaitent.

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